3 mois
ARGENTINE : San Rafael / Rio
Gallegos / Trelew
16 000 Km au compteur
Voilà un mois et demi que nous sommes
en Argentine et nous ne nous lassons pas de la diversité des
paysages... magnifiques, étonnants, surréalistes, incroyables...
Après avoir passé plusieurs jours autour de San Rafael pour profiter de la rivière et régler notre problème d'échappement, nous prenons la route pour el Nihuil et suivons ainsi le canyon del Atuel... Un paysage incroyable : des roches rouges, vertes, grises formant des sculptures surprenantes. Une « montagne pâte à modeler » !
Puis nous continuons en direction de la
Laguna Llancanelo (lac à 1200m d'altitude qui abrite de
nombreux oiseaux) via Malargüe. On commence à apercevoir de grandes
montagnes au loin et nous
sommes entourés de volcans. On
s'ensable sur la piste... histoire de pimenter un peu la visite du
parc et on passe la nuit près de la lagune, au milieu d'une étendue
désertique. Le ciel de nuit est magnifique!
Nous entrons alors sur la route 40 qui est un enchantement pour les yeux sur cette portion : volcans, montagnes, roches de toutes les couleurs, canyons, etc...On traverse quelques villes perdues, balayées par le vent... un petit air de western ! Bardas blancas, Chos Malal, Bajada del Agrio, Zapala, Cutral Cô... On trouve quelques bivouacs bien jolis.
La région est réputée pour ses puits de pétrole ( il y en a
partout!) et la concentration de fossiles de dinosaures qui ont été
trouvés. Petit passage à Plaza Huincul pour visiter le musée
paléontologique qui abrite les fossiles du plus grand dinosaure
herbivore : l'Argentinosaurus Huinculensis.
On tente aussi de trouver un centre de recherche paléontologique vers Anelo... sans succés. Au lieu de ça, on trouve un camping où un groupe de 60 gauchos viennent célébrer la sainte du lac après une longue cavalcade. Pittoresque ! Nous visitons aussi le musée d' El Chocon qui abrite le fossile du plus grand dinosaure carnivore cette fois : le Giganotosaurus Carolinii.
Après cette cure de dino, on a l'impression de voir des fossiles partout et Camille fait des cauchemars la nuit !
On tente aussi de trouver un centre de recherche paléontologique vers Anelo... sans succés. Au lieu de ça, on trouve un camping où un groupe de 60 gauchos viennent célébrer la sainte du lac après une longue cavalcade. Pittoresque ! Nous visitons aussi le musée d' El Chocon qui abrite le fossile du plus grand dinosaure carnivore cette fois : le Giganotosaurus Carolinii.
Après cette cure de dino, on a l'impression de voir des fossiles partout et Camille fait des cauchemars la nuit !
Avant San Junin, on s'arrête
observer les condors puis on quitte la RN 40 à l’entrée de San
Martin de los Andes pour entrer dans le parc Lanin... lago
Lolog, Lago Curruhé, forêt d'araucarias, immense coulée de lave
d'Escorial près du volcan Achen Niyeu, Lago Epulafquen...
C'est magnifique !
Après plusieurs jours autour de San Martin, nous repartons pour emprunter la mythique route des lacs.... touristique certes mais splendide !
Et nous connaissons nos premiers grands froids ! On s'obstine
quand même à faire nos barbecues du soir... (Ah oui, j'ai oublié
de dire que nous apprécions effectivement les parilla de bœuf
accompagnés du vin argentin.... Miammmm ; d'ailleurs on a du
mal à fermer nos pantalons!) On finit les pieds quasi dans le feux,
enroulés dans plusieurs épaisseurs de polaires.
Puis piste Quila quina et la vue sur le lac Lacar...
On s'arrête 2 nuits au bord du lac Villarina...
On sort les
couvertures en réserve pour la nuit et on commence à s'inquiéter
sérieusement de ne pas réussir à faire fonctionner notre
chauffage ! Heureusement, les journées sont encore ensoleillées
et douces.
Près de ce lac nous rencontrons un groupe de boliviens de
Buenos Aires qui vient tourner un clip de musique traditionnelle, un
groupe de cyclistes (qui animent la soirée de chants accompagnés
d'une guitare et d'un clavier) , et Josiane et Dominique qui on
entrepris un tour d'Amérique du Sud en commençant par l'Uruguay.
Arrivant du sud, ils nous donnent quelques précieux conseils pour
notre itinéraire à venir.
Après Villa Angustora et le lac Nahuel Huapi nous arrivons à San Carlos de Barriloche où nous nous arrêtons un peu pour changer nos pneus usés jusqu'à la ferraille.
Nous découvrons que le 24 mars est un jour férié en souvenir des
milliers de disparus pendant la « guerre sale ». Nous
assistons par hasard à une marche clôturée par un rassemblement
sur la place principale. Les gens autour de nous sont heureux de se
retrouver... mais ils sont aussi émus. La blessure de la perte d'un
proche est à peine cicatrisée. Il y des foulards blancs peints au
sol, des photos de personnes disparues accrochés tout autour de la
place. On se sert, on s'embrasse... Une scène accueille un chanteur
avec sa guitare puis un groupe de troubadours à la musique festive
et aux textes engagés.... Nous sommes baignés dans cette foules,
touchés par les émotions qui s'en dégagent... C'est un moment
vraiment très fort.
Nous nous arrêtons à Leleque,
qui n'est en fait qu'une estencia (une grande ferme) qui abrite un
musée de l'histoire de la Patagonie (leçon d'histoire illustrée
pour Mélina). On passe une nuit au bord d'une petite rivière où
nous assistons à un incroyable ballet d'oiseaux... perroquets,
rapaces, canards sauvages, martins pêcheurs...
A Esquel nous apprenons qu'un incendie sévit depuis trois jours dans le Parc los Alerces où nous voulions nous rendre. 1700 hectares ont déjà brûlés. L’accès au parc est fermé. On sent et voit la fumée dans l'air. Nous continuons donc notre route... Trecka.... Nous croisons un couple d'autrichiens qui viennent du sud et nous disent être heureux de retrouver des températures clémentes... ils nous mettent en garde : plus au sud il fait très froid et le vent....
A Esquel nous apprenons qu'un incendie sévit depuis trois jours dans le Parc los Alerces où nous voulions nous rendre. 1700 hectares ont déjà brûlés. L’accès au parc est fermé. On sent et voit la fumée dans l'air. Nous continuons donc notre route... Trecka.... Nous croisons un couple d'autrichiens qui viennent du sud et nous disent être heureux de retrouver des températures clémentes... ils nous mettent en garde : plus au sud il fait très froid et le vent....
Près de Facundo, où nous nous
arrêtons pour la nuit, on commence à comprendre ce qu'ils voulaient
dire. Le vent souffle si fort qu'il fait tanguer le camion. On se
croirait dans un bateau... Ce qu'on ne sait pas encore c'est que ce
n'est que le début ! Nous faisons notre dernier barbecue avec
les portes arrières du camion ouvertes.
Sur la route du sudde la Patagonie, il
y a plein de guanacos et de nandous... On ne les compte plus !
Perrito moreno, lac de Buenos
Aires.... le vent forme de grosses vagues sur le lac charriant
les galets sur la plage... on se croirait au bord de la mer.
Nous visitons la cueva de los manos,
un incroyable cite d'art rupestre dans un superbe canyon. Le soleil
brille mais le vent est si fort que nous nous enfermons dans le
camion même pour le pique nique du midi!
Sur la route/piste jusqu'à Tres
Lagos, le vent pousse le camion en crabe et on a du mal à ouvrir
les portières. On hésite à aller à El Chatten pour s'approcher du
Fitz Roy mais les montages sont dans les nuages et il commence à
pleuvoir. On décide de continuer vers Calafate …
On y arrive à la fin du jour, les couleurs sont superbes et le paysages merveilleux....le lac parait fluorescent. Mais ça y est, c'est le vrai grand froid. Plus question de sortir sans blousons, gants et bonnets. Fini les barbecues... au lieu de ça on s'enferme avant la tombée de la nuit dans le camion et on cuisine soupe et autre potée pour réchauffer l’habitacle et nos corps (on a abandonné le chauffage pour de bon...) Dur dur de continuer à faire du camping sauvage dans ces conditions... on fait chauffer des casseroles d'eau et on se douche darre darre avant d'enfiler polaires et chaussettes pour la nuit. Aussi, c'est un vrai bonheur de s'arrêter dans un camping et de profiter des douches chaudes !
On y arrive à la fin du jour, les couleurs sont superbes et le paysages merveilleux....le lac parait fluorescent. Mais ça y est, c'est le vrai grand froid. Plus question de sortir sans blousons, gants et bonnets. Fini les barbecues... au lieu de ça on s'enferme avant la tombée de la nuit dans le camion et on cuisine soupe et autre potée pour réchauffer l’habitacle et nos corps (on a abandonné le chauffage pour de bon...) Dur dur de continuer à faire du camping sauvage dans ces conditions... on fait chauffer des casseroles d'eau et on se douche darre darre avant d'enfiler polaires et chaussettes pour la nuit. Aussi, c'est un vrai bonheur de s'arrêter dans un camping et de profiter des douches chaudes !
On dort à lago roca avant
d'aller voir le glacier Périto Moreno dans le parc Los
Glaciares. Le ciel est couvert et nous avons du mal à quitter
nos lits. Quand nous sortons enfin du camion, il neige ! Le
paysage est joli mais il fait drôlement froid pour la visite du
glacier et il y a peu de visibilité, dommage.
La météo se gâtant,
nous décidons de continuer la route. Nous rencontrons encore la
neige.
A Rio Gallegos, nous sommes transis de froid... Allez, soyons fous : première nuit d’hôtel ! On apprécie le chauffage qui transforme la salle de bain en sauna !!! Quel bonheur. On décide d'abandonner Ushuaïa et de remonter vers le nord pour s'éloigner du froid.
A Rio Gallegos, nous sommes transis de froid... Allez, soyons fous : première nuit d’hôtel ! On apprécie le chauffage qui transforme la salle de bain en sauna !!! Quel bonheur. On décide d'abandonner Ushuaïa et de remonter vers le nord pour s'éloigner du froid.
Fini la RN 40... On empreinte
maintenant la RN 3 qui longe la côte et est réputée pour ….sa
monotonie ! On s 'arrête au parc Monte Leon où
nous voyons une centaine de pingouins de Magellan et des lions de
mer. Quel spectacle !
Puis le Monumento Natural Bosques Pétrificado... encore des paysages incroyables !
A l'entrée de Caleta Olivera nous dormons près d'une plage habitée par une colonie de lions de mer.. On peut presque les toucher ! Génial.
Après la jolie portion de la RN3 qui longe la côte jusqu'à Comodoro Rivadavia, la route est aussi monotone qu'on le dit... des étendues désertiques à perte de vue et, de temps en temps, une station service perdue au milieu de nul part. Nous arrivons à Trelew d'où Mamoune doit reprendre son avion pour Buenos Aires puis la France... Petite balade à Playa Punta qui est désertée à cette période de l'année. Nous rencontrons Julio César Dimol qui nous fait visiter les plages, les villes galloises de Gaiman et Dolavon, nous fait goutter de délicieuses « facturas » (des gateaux!), nous parle de son pays ( son histoire, sa politique sociale etc) et nous offre des recueils de poèmes qu'il a écrit. Une jolie rencontre.
Pour Khellil.... le beau camion! |
C'est là que les « maras de pâques » viennent déposer leurs œufs... Et oui, ils ne nous ont pas oubliés !
A l'entrée de Caleta Olivera nous dormons près d'une plage habitée par une colonie de lions de mer.. On peut presque les toucher ! Génial.
En plus il fait beau et les températures ne cessent ne monter... ouf !
Après la jolie portion de la RN3 qui longe la côte jusqu'à Comodoro Rivadavia, la route est aussi monotone qu'on le dit... des étendues désertiques à perte de vue et, de temps en temps, une station service perdue au milieu de nul part. Nous arrivons à Trelew d'où Mamoune doit reprendre son avion pour Buenos Aires puis la France... Petite balade à Playa Punta qui est désertée à cette période de l'année. Nous rencontrons Julio César Dimol qui nous fait visiter les plages, les villes galloises de Gaiman et Dolavon, nous fait goutter de délicieuses « facturas » (des gateaux!), nous parle de son pays ( son histoire, sa politique sociale etc) et nous offre des recueils de poèmes qu'il a écrit. Une jolie rencontre.
Nous nous préparons à quitter mamoune
et nous dirigeons maintenant vers la péninsule Valdes.