mardi 7 juillet 2015


6 mois... la moitier de notre voyage....

Chili, depuis presque 3 mois

25 000 km au compteur.

Nouvelles cartes de suivi de notre periple faite avec les boulettes 
Nous repassons par La Serena avant de continuer vers le nord.
Nous nous promenons dans les rues de la ville et visitons le joli petit jardin japonais.
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Nous rencontrons Mariotte et son mari, qui ont tout quitté à la Réunion pour parcourir les routes en camion... Peut être nous recroiserons nous un jour ? 

Le Chili est en émoi...la Copa America de football s'y déroule actuellement ! A La Serena, l'Argentine va jouer prochainement.... Nous voyons bien que les policiers sont présents partout, que l’entrée de l’hôtel chic de la ville est entouré d'admirateurs munis de papiers et stylos pour des autographes.... Nous comprenons pourquoi lorsque nous voyons le bus escorté de l'équipe d'Argentine passer dans la rue ! Mais nous quittons la ville avant le match. Un auto-stoppeur nous explique le déroulement de la Copa et s'enflamme en chantant « Tchi tchi tchi lé lé lé Wouaou ! »... le chant des stades.

Nous allons nous perdre sur les routes longeant la côte vers Punta Choros, où nous restons quelques jours... Les criques et plages sont superbes. On goutte les oursins, on se balade... et on glandouille aussi pas mal !












Un des nombreux chiens errants qui nos adopte pour quelques heures ou quelques jours...





 On reprend un peu la panaméricaine, passant par Villenar avant de partir vers le désert... Nous avons la chance de le découvrir fleuri, un phénomène aussi rare que merveilleux... De ci de là, des tapis de fleures sauvages blanches, violettes, jaunes, roses...






 Et nous voilà à nouveau sur la côte où nous progressons doucement... Nous traînons sur les plages et ne parcourons que peu de kilomètres... Nous roulons au milieu d'étendues désertiques en longeant des criques et plages toutes plus belles les unes que les autres. Nous avons tout le temps envie de nous arrêter pour profiter de l'endroit...Bahia Salado, Punta Morro, playa La Virgen... Nous revenons à la civilisation contraints par une panne de gaz et le besoin de faire des courses... avant cela on fait des crêpes au feu de bois au petit dej... dans le désert c'est pas facile avec le vent et peu de bois !







 Après La Caldera, nous passons à Chanaral, ville défigurée par les énormes coulées de boues qui ont dévasté la région il y a 3 mois. Après deux jours de pluie dans les montagnes, des couloirs de boues se sont formés dans les lits à sec des rivières, emportant tout sur leur passage. A Chanaral, les coulées d’alluvion ont atteint 25 mètre de haut. Des carcasses de voitures et de camions gisent des dépôts, des maisons et commerces sont détruits, l'océan a reculé de plusieurs centaines de mètres, le lit de la rivière n'est que boue séchée... impressionnant. Les travaux de déblayages des rues et routes sont en cours.



Nous quittons de nouveau la panaméricaine pour longer la côte entre Taltal et Paposo...au petit déjeuner, des otaries viennent nager sous notre nez....

Puis nous montons dans les hauteurs désertiques avant de passer par Antofagasta et de rejoindre Calama à 2250 m d'altitude.






 Calama est la deuxième plus grande ville du Chili en raison de l'exploitation minière du cuivre qu'il y a dans la région, tout particulièrement à Chuquicamata, connue pour être la plus grande mine de cuivre à ciel ouvert au monde. Vous avez certainement déjà vu des images de son énorme trou de 8 km2 et de 1250 m de profondeur !
Nous profitons de cette grande ville pour faire tout ce que nous avons à faire avant de nous enfoncer dans des endroits plus sauvages... entre autres, des réglages sur le camion pour qu'il roule mieux en altitude et des achats de livres scolaires sur le net...

Les commandes que nous avons faites n'arrivant pas avant 2 à 3 semaines à San Pedro de Atacama, nous savons que nous avons le temps d'explorer la région...Nous squattons donc dans le désert au bord d'un salar... 



....près de ruines d'anciens bâtiments miniers..

...ou dans le canyon de du rio loa entre ChuiChui et Lasana près de ruines plus anciennes de « forteresse » (pukara) du XII ème siècle bâties dans la roche.








 San Pedro de Atacama, un petit village touristique … et on comprend pourquoi.
La route qui nous y mène nous offre des paysages incroyables avec la vue sur la « cordillera de sal » qui se découpe sur les sommets enneigés de la cordillère des Andes. 






Nous trouvons un petit coin près de la rivière et du village où nous nous installons. 






De là, nous pouvons explorer les environs en vélo... 
...les hauteurs du canyon de San Pedro, avec la vue sur la vallée et la cordiellera de sal...

















...la quebrada del diablo, un véritable labyrinthe sculpté dans les montagnes d'argile...












... La valle de la muerte et ses dunes de sable (prisées pour y faire du « sand board »)... 







 Après tous ces exercices, nous sommes allés nous détendre dans les idylliques thermes de Putamata... des bassins d'eau à 34° avec des petites cascades au fond d'un canyon à 3500 m d'altitude. C'est bon de se baigner... ça faisait longtemps que ça ne nous était pas arrivé !


 Nous avons alors découvert un nouveau bivouac, très sympa... toujours au bord d'une rivière (ce qui est particulièrement agréable dans ce désert !) et avec la vue sur la cordillère et le volcan Licancabur.



Licancabur
 Nous avons exploré les environs, le canyon et les hauteurs.




 Nous avons continué à visiter les curiosités qu'offrent le paysage comme le salar de Atama....

Non, ce n est pas de la neige, mais du sel..


Nous avons aussi assisté à la finale Chili/Argentine de la copa america dans un bar bondé. Un suspens tout au long du match puisque le chili a fini par gagner aux tirs aux but dans l'hystérie générale... On a pu mettre en pratique le chant des supporter du Chili : « Tchi....Lé...Tchitchi tchi....lélélé....Viva Tchilé ! » et Mélina s'est intéressée aux règles du jeu ! (pas de photos... nous etions trop a fond!)

Au bout de 2 semaines à San Pedro, nous commençons à vraiment être dans l'attente de notre colis et nous nous rendons régulièrement aux « correos » dans l'espoir qu'il soit arrivé.
Nous sommes maintenant tout à fait acclimatés à l'altitude.
Nous ressortons les cartes pour planifier la suite de notre voyage.... Bolivie, Pérou, Équateur, Colombie, Venezuela, Guyana, Surinam... Après des envies de sédentarisation, nous sentons la bougeotte nous gagner à nouveau... Nous voilà bien optimistes en visualisant tous les kilomètres que nous pourrionons parcourir ! Il faut dire que nous arrivons à la moitié de notre voyage et nous commençons à nous interroger sur la route de notre retour. 

Ce matin, les sommets sont plus enneiges qu hier... la neige nous attend peut etre dans les motagnes...


On regarde la route qui nous menera au passo Jama vers l Argentine avec envie... Les pneus nous demangent!